jeudi 18 août 2011

Pas à pas





Tu avances pas à pas,

Vers cet instant si tendre,
Où tout devient comme la soie,
Sans plus un bruit à prendre.

J'attends sans plus rien dire,

Que tu te fasses comme un chat,
Pour que tu m'empêches de dormir,

Bien avant que je ne te voie.

Tu te dérobes dans le noir,

Tu cherches de gauche à droite,

Souple, tu cherches où t'asseoir,
Et tout devient comme la ouate.

Ces pas cessent peu à peu,

Mais je ne te vois toujours pas,
Je te sens furtive comme le feu,
Enflammée comme un soir de joie.


Ton souffle me caresse doucement,
Tes bras nonchalants m'enlacent,

Je ne peux rien dire à ce moment,
Je me retourne et t'embrasse.


Plus rien autour, que le silence,

Celui qui nous berce et disparaît,
Rien que nos bras qui dansent,
Se croisent comme il nous plaît.

La nuit est un océan de vagues,

Où l'on chavire, et puis sombre,
Où l'on s'enivre et puis divague,
Chacun dans le creux de l'autre ombre.


Tes lèvres, ta peau, ce corps,

Je le serre sans le laisser choir,
Je l'enserre sans lui faire tort,
Je m'en sers pour mieux le voir.