mardi 20 décembre 2005

Tsunami



Condoleezza Rice
au Sénat Américain le 18 janvier 2005 ( cité par le journal " le Monde " ) :

" Ce tsunami est une aubaine car il nous permet de nous implanter dans des pays menacés pour y rétablir la démocratie et la liberté "


Définition de Tsunami :

«Vague de port»: c'est ce que signifie le mot tsunami en japonais. Le terme 'tsu' signifie 'port', tandis que 'nami' signifie 'vague'. Un raz de marée en français, mais le terme tsunami est plus couramment employé dans la communauté scientifique. Le plus ancien tsunami connu remonte à 1490 av. J.-C. L'explosion du volcan Santorin avait dévasté les côtes de la mer Egée.


Mon Tsunami à moi.... voir ci contre.



Chacun son truc...!!!

mardi 13 décembre 2005

Un gnome se balade

Sur mon bureau, hier je vois un type qui se balade tranquillement....minuscule.

Je l'appréhende gentiment.



- Hé ! Je peux savoir ce que tu glandes ici ??
- (pas de réponse)
- Hé ho, t'es sur mon bureau là !!
Le type se réveille...
- Ben quoi ?! Ah, oui pardon !! Ben, j'ai vu cette lampe en me baladant et pile poil, j'avais besoin de me faire une mise en plis, et là je dois dire que ta lampe de bureau, ben...c'est le top. Elle me chauffe parfaitement mes bigoudis, juste à ma hauteur et je suis tellement bien que je me suis un peu assoupi. T'as pas un petit café par hasard ? . Parce que tu sais chez mon coiffeur habituel....

Et là le type commence à me raconter ses habitudes de coiffure.

- Nan, j'ai pas de kawa et j'aimerais bien que tu dégages de mon bureau pour que je puisse bosser peinard.
- Hooo, mais t'es pas cool toi. T'es pas un peu en manque de gonzesse ?
- ???
- Parce que tu vois je...

Et là j'ai levé la main assez haut pour la lui foutre sur la tronche. Manque de pot, je l'ai écrasé. Il a fini dans ma poubelle, puis quelques semaines plus tard dans le bac à ordure dans la catégorie des cartons !!

Bien fait.

lundi 12 décembre 2005

A Dada

J'ai vu cette lettre affichée dans une exposition du mouvement Dada. Sous verre, dans une vitrine, avec un petit carton en dessous. Sur ce petit carton (en bas à gauche) il y avait marqué: Chanson du cacadou de la tribu Ananda (poeme nègre)



Je n'ai pas lu la lettre, impossible à déchiffrer, mais elle était signée de TRISTAN TZARA, le précurseur du mouvement Dada. Ce qui lui vaut une bonne place au Centre Pompidou de Paris.

Mon cochon!! Si j'avais gardé toutes les anneries que j'avais écrites à l'école, avec mes petits dessins et autres imbécilités, je serais devenu célèbre.

Malheureusement Tzara est né avant moi .... Quelle injustice !!!

Je tiens debout dans les toilettes du TGV...

Je tiens debout dans les toilettes du TGV.
Oui, ça c'est pas une vraie découverte, elle confirme que je garde encore le pied marin !!!


Lancé à 300 Km/h, un TGV, ça va vite et évidemment.... il ma prit l'envie d'aller pisser dans les WC là bas au fond du wagon. La lumière indiquait que c'était libre.

Dans le couloir entre les sièges on a l'impression que l'on est ivre et si on bascule un peu, autant que ce soit du coté où il y ait une jolie fille.

- "Oups !! Pardon mademoiselle, je suis pas saoul, mais par contre j'ai sacrément envie d'aller au petit coin là bas. Vous voulez pas m'accompagner ?"
- Non ? Bon...c'est pas grave... c'était juste au cas où....hein. C'est loin.

Une fois dans les toilettes, j'ai encore plus l'impression d'être dans un bateau. Ca va un peu plus vite, mais on voit rien puisque la vitre est opaque. Comme dans un bateau.

Là, tourné vers la cuvette, je baisse ma braguette et zouuuuuu, un jet zigzagant vient percuter la trappe qui sert de sas avec l'exterieur. Je me demande si je peux pas passer la main à l'intèrieur de la cuvette pour tenter de chopper un ou deux cailloux du ballast. Ca serait fortiche ça !! Mais je crois plutôt que je risque de me mouiller la manche de mon pull !! Je renonce.

Les jambes écartées, pieds bien à plat pour amortir les virages, toujours surprenant dans un TGV, même quand il n'y a pas de virage, je me stabilise. J'ondule des hanches, je tiens mon patalon avec une main et de l'autre je vise. Mes épaules se baladent à droite et à gauche, je vibre depuis les talons jusqu'aux cheveux, mais la pression de ma quéquette ne déborde pas des limites de la bienséance. Le rebord blanc n'est pas touché. Ca commence à durer cette position instable.
Et si le conducteur se mettait à freiner d'un coup sec, comme ça, une idée.....?? Non, ça n'arrivera pas.

Tantôt, je fléchis un peu plus un genou, je me raidis sur l'autre, je compense, Hop ! Virage à gauche, Hop, virage à droite. Comme au ski !! C'est vraiment nul, mais il faut bien que je m'occupe. Le temps passe et je n'arrête pas de pisser. Pfuiiii, là je viens de me cabrer dans une ondulation de la rame, mais je tiens bien mon élastique et vise toujours au bon endroit... C'est fou ça ! Pas une goutte à l'extérieur n'est passée par dessus bord.

Je sors enfin, content de moi, avec une légère envie de vomir, mais bon...une autre fois.

Et ICI, encore d'autres bétises à connaître abso-lu-ment.

jeudi 24 novembre 2005

Chhhhhhhuuuuuuuuuuuuutt...

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Je mange ma soupe au potiron !!!
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Mais si vous avez envie d'autre chose, je vous conseille vivement ce site.

dimanche 20 novembre 2005

Stabat Pater III

Quand est-ce que tu viens ??


C'est ta première question quand je te parle au téléphone, vieux papa, à peine ai-je composé ton numéro. Si c'est toi qui décroche en atteignant le combiné de ta main osseuse, je comprends alors que je t'ai réveillé de la léthargie de ton fauteuil macabre.




Dès cet instant, tu m'as reconnu au bout du fil et tu sais qui je suis. Tu es réveillé pour de bon et moi je sais que quand tu le veux, tu peux remuer ton popotin et sortir prendre le soleil quand dehors il fait beau, malgré le froid. Mais le froid, il t'envahit toute la journée et ta vieillesse ne te dérange pas tellement. Pour le moment, si tu as froid, c'est que tu es encore vivant. Un peu moins chaque jour pour ceux qui t'entourent. "Mais à quoi bon sortir dehors, au froid" Penses-tu.

- "Quand est-ce que tu viens ?"
Non, je ne viens pas tout de suite car j'habite loin et il me faut deux heures de trajet pour retrouver ta maison. Alors attends un peu.

Tu n'as plus d'idée de quand date mon dernier passage à tes cotés et si je tente de converser avec toi, ta seule phrase est " Quand est-ce que tu viens ?" Non, je ne viens pas. Il faut que tu comprennes qu'ici est ma vie, mon travail, mes ami(e)s, mes sorties....et si je ne viens pas à chaque fois que je le pourrais, c'est que j'ai besoin de cette vie qui est gaie pour l'être aussi quand je te vois. Alors patience, et si tu manques de gaité dans cette austérité recluse c'est que l'ennui qui te guette, tu le cherches un peu non ? Tu n'as qu'à faire un peu la cuisine que tu aimes tant. C'est ça.

Mais je sais qu'inévitablement tu me demanderas, pour conclure notre échange ou parce que tu es pressé d'en finir "Quand est-ce que tu viens ?". Moi, je ne suis pas pressé d'en finir avec toi.

Image: "homme lisant" Rembrandt

Photographie et sexe

Je vous présente ci dessous quelques photographies de Vlastimil Kula, photographe Tchèque. Celui-ci dit de son art : "En tant que photographe, j'ai ressenti comme un affront en voyant ce primitivisme ostentatoire [NDR: il parle de la pornographie], ces éclairages absolument effroyables visant à montrer le moindre centimètre carré de peau et ne laissant aucune place au secret. C'est pourquoi j'ai décidé de m'y mettre, et j'ai compris que j'entreprenais là une oeuvre de pionnier. J'ai voulu apporter dynamisme, atmosphère, passion et humour à l'antihypocrisie absolue de la pornographie en recourant à tous les moyens photographiques possibles exceptés les clichés romantiques les plus banals. J'ai voulu opérer une véritable fusion entre l'art et l'érostisme"





D'autres photographes sont arrivés à ce même stade de maîtrise érotique et photographique. Devant le très "publicitaire" Stefan May et le réalisme maîtrisé de Gultier, moi je préfère la joie et la folie qui se dégage des photos de Kula. C'est très réussi.

Moi j'adoooore ! Et j'espère que vous vous laisserez porter par une visite sur son site web. Une autre façon d'approcher..... ce qui nous concerne tous et toutes.

jeudi 17 novembre 2005

Ca va cailler...

Ouaips, ca va cailler ce WE et pourtant les vagues seront belles.
Pas trop grosses, ni trop hachées.Un bon swell.
Le vent est off shore, c'est top.




Je vois déjà l'écume qui va sortir derrière la vague comme des fins cheveux retombés en éclats pétillants sur ma nuque. Une pluie fine silencieuse repoussée par le vent, avant que le tonnerre de la vague ne gronde juste après. Ouf ! Sauvé du tourbillon, une fois, deux fois.... mais il faudra bien que ce take off sorte de mes tripes et de mes pieds congelés, une dernière fois avant cet hiver vigoureux qui s'annonce.

J'ai intérêt à mettre des gants. Mappa. Comme pour faire la vaisselle, sauf que là ça va cailler sérieux. Se foutre à poil sur la plage, enfiler la combi dans le vent gelé à peine réchauffé par le soleil bas. Aïe, aïe.... je vois déjà mon visage bouffi et rouge au sortir de l'eau, comme celui d'un poisson.

Se refoutre à nu tout mouillé après la session, sécher un peu et tenter de ficeler les boutons de mon Jean, les doigts raidis. Ca va cailler. 10 degrès dehors, moi, je vous le dis....

Kaï, Kaï...

Et ici, c'est pour vous réchauffer


mardi 15 novembre 2005

La racaille par google....


Et une petite invitation sur ce site loufoque !!!

Les feux de la banlieue....

Les seuls feux que j'ai vu sont ceux des lampadaires qui s'allument le matin et le jour qui se lève sur ma banlieue "chaude" concentrée de 10.000 habitants, "entassés" dans des logements sociaux.....

.....Et Jacques Chirac parle à la radio avec ses lunettes sur le nez. Si, si je les ai vues.

Il y a vraiment une france qui vit et qui bouge dans les banlieues et une autre France qui vieillit derrière un micro.

Les flics en ont ras le bol, c'est bien normal, car ici il ne s'est rien passé, du moins, je n'ai rien vu... rien, le grand calme comme jamais depuis mon balcon....c'est bien ça qui m'inquiète, c'est le grand calme....mais jusqu'à quand ?

Même les moineaux se caillent les miches et eux aussi ont arrêté de chanter.

Les flics ont besoin de repos jusqu'à la prochaine fois et J. Chirac aussi.

vendredi 4 novembre 2005

Sur le sable....


Quand je m'étale sur la plage à la levée du jour, le sable est encore frais.



A l'horizon, pas un chat ne bouge. D'ailleurs les chats sont ailleurs, ils roupillent dans leur couette dodue repoussée sur le coté. Et moi, je suis là à mater les vagues comme une jolie fille qui arriverait vers moi, s'étalerait sur la grève, puis disparaitrait.

HUuuuuMMMMM, vivement l'été prochain.

mardi 1 novembre 2005

Dans mon HLM

Dans mon HLM,

Au 4ème étage, sans ascenceur, j’me fait les muscles des gambettes,
Quand je monte les sacs à provision, j’me d’mande où j’ai ma tête,
J’espère surtout qu’j’ai rien oublié, pas question de redescendre,
Est-ce que j’ai bien fermé la voiture à clef ? Envie d’me pendre !!

Oooh, ooooh, Oooooh, Dans mon HLM y a que des gens tendres,

Poum, patapoum, tim, tam....

D’un coté c’est l’nord avec plein d’arbres et la vue sur le lointain,
Et d’temps en temps, qui vient d’en bas le sifflement d’un train,
Les lumières brillent le soir mais la nuit t’as pas envie d’trainer,
Surtout l’samedi le Rap chauffe dans les tuners et la gomme sur le pavé,

Oooh, ooooh, Oooooh, Dans mon HLM y a que des gens très gais,

Poum, patapoum, tim, tam....

D’l’aute coté c’est l’sud, avec cuisine, chouette salon et grand balcon,
Mais quand j’mate une peu plus loin, pas d’chance c’est que du béton,
Toute la journée c’est grand soleil, cris des mioches et moineaux affamés,
Le bonheur d’ouvrir les baies vitrés et de d’se croire en méditérannée,

Oooh, ooooh, Oooooh, Dans mon HLM y a que des gens très bigarés,

Poum, patapoum, tim, tam....

Si j’ferme les yeux l’Afrique n’est pas bien loin, ça sent l’poulet Yassa,
Tac, tac, tacappoum, toum, toum, Y a le p’tit qui braille mais c’est pas grave,
On va s’en mettre plein la panse car ce soir du couscous et ben y’a pas,
Tac, tac, tacappoum, toum, toum, après tout ça on va bien s’faire une rave,

Oooh, ooooh, Oooooh, Dans mon HLM y a que des gens très colorés,

Poum, patapoum, tim, tam....TZING

samedi 29 octobre 2005

Votre livre m'a...

Chère Madame,

Je viens de lire votre dernier bouquin sorti chez Grasset avec avidité, tellement l'annonce de sa sortie faite si longtemps à l'avance m'avait mis l'eau à la bouche. Je n'ai pas été déçu.

Je me souviens avec joie de votre premier receuil de nouvelles "Frigide, mais je me soigne" qui avait été pour moi une fenêtre ouverte sur le sexe féminin et ses mystères. Graçe à vos états et difficultés du moment qui y étaient explorées avec des détails croustillants. Ce recueil me permit dans la foulée d'entretenir des relations sexuelles absolument hors du commun avec mes partenaires successives que je "j'emballais" sitôt après. Enorme !!!



Vous me direz, que chaque livre est forcément une fenêtre sur le monde. Mais il y a des mondes dans lesquels il ne vaut mieux parfois pas mettre le nez. J'ai aussi su éviter ceux là.

Je m'abstiens de commenter vos oeuvres successives que j'ai lu avec la même assiduité, qui m'ont toutes ébouriffé à des degrés divers. Depuis une dizaine d'années je vous suis Ainsi pas à pas avec une espèce de vélléité imbécile qui me taraude. Celle à mon tour de devenir un écrivain, un jour. Vous êtes donc un modèle, une icone, une figurine de cristal posée sur ma table de chevet. Je vous vénère et prie à vos pieds avant de m'endormir.

Bref, pour en revenir au sujet qui nous concerne, cette fois votre dernier livre fut un véritable orgasme pour moi comme je n'en avais jamais eu. Inutile donc de vous dire quelle ne fut pas ma surprise dès la lecture des premières pages, de voir que vous y traitiez, oui c'est bien le mot, de quelle façon vous y traitiez de l'usage des plantes dans vos massifs et de l'harmonie des couleurs au fil des saisons. Je fus surtout profondément éberlué de savoir que les fleurs s'envoient leurs gamètes entre elles au gré du vent ou profitant des insectes qu'elles draguent exprès. Pfuiiii...

Alors je prenais conscience que l'air que je respire, surtout au printemps, dites-vous, est alors plein du sperme des fleurs ou même celui des arbres....... je ressenti un abattement soudain à cette lecture. Quelle immensité !!

Je trouve donc votre ouvrage sublime et d'un absolu réalisme qui me laisse tout penaud.

Je tiens à vous en remercier très vivement, comme chaque fois d'ailleurs que vous prenez la plume.

Et moi maintenant, à nouveau je m'en vais prendre ma binette en me demandant bien sur quel terrain je vais pouvoir aller la planter.

Votre admirateur.

vendredi 28 octobre 2005

Stabat Pater II

Je sais bien que tu vas mourir...


Je vois que ta faiblesse est devenue immense, que tu as du mal à te déplacer mon p'tit vieux que parfois tu ne sais même plus que tu es dans ta propre maison, perdu, la nuit ou le jour.


Quand tu souffres, les volets se ferment sur toi parce que tu le veux. Pourtant si tu es là, c'est que tu es encore bien vivant, tu n'y peux rien. Je te soulève de ton fauteuil pour aller diner parce que tu es mon père et ceux qui te voient de l'extérieur ont du mal à te donner un age, comme pour moi. Mais toi tu commences à être sérieusement rouillé, moi, j'ai encore du temps. Ce siècle d'une vie entière te lie presque avec les contemporains de Balzac, de leurs réminiscences, de leurs influences et de leurs souffrances. Et toi tu as été sacrément veinard, même si tous les matins, quand tu étais mioche, on te trempait le cul dans de l'eau chaude pour te faire caguer.

Ta vie n'est pas fini, mais quand tu ne seras plus là je sens bien que c'est la mienne qui va alors me poser des questions. Je le sais, petit papa.
De tes souhaits, de tes voeux, il y aurait surement celui de pouvoir continuer encore longtemps à nous engueuler comme il t'arrive encore difficilement. Ce ne sera pas possible.

J'avais songé à t'acheter un ordinateur portable avec une webcam pour que ce monde qui t'a tant intéressé puisse continuer à être la vie qui t'anime, mais ce serait trop compliqué.

La dernière fois que je t'ai vu, je t'ai couché, bordé, je ne t'ai pas embrassé, je ne sais pas si j'aurais du, comme tu l'as fait surement pour moi quand j'étais petit, je ne me souviens plus. La nuit va venir bientôt pour toi, je ne sais pas quand, mais je le sais depuis très longtemps. Cette nuit là sera longue et belle pour toi et moi j'espère que je pourrai continuer à rêver. Toi, tu ne pourras plus.

mercredi 19 octobre 2005

Nous sommes suivis !!

Téléphone portable, carte bancaire, pass de garage, code de porte, Web, caméra dans les supermarchés, GPS, carte vitale...

L'électronique nous guette et cela me pourrit la vie. A la trace, le monde entier peut savoir ce que nous voulons, ce que nous faisons, ou nous allons...etc...

Le pire, je crois, c'est le téléphone portable....même éteint, il est suivi par les antennes qui captent la messagerie à intervalles réguliers, notamment quand nous nous déplaçons. Bearkkkkkkkkk......La puce électronique implantée dans la peau n'est pas loin....

Et on gobe, moi compris......Ca me fait froid dans le dos.

lundi 17 octobre 2005

Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnnn








Y A UN CHEVEU SUR MA TRANCHE DE SAUMOOOOOOOONNNN !!!!!!!


Pffffffffffffffffff................






mercredi 12 octobre 2005

SURPRISE !!!

J'avais trouvé un truc absolument génial à vous écrire aujourd'hui alors que j'étais au volant et évidemment une fois sorti de ma voiture, j'ai tout oublié....
Les cons doivent oublier souvent !!!
Bon, bref, on va pas se décourager pour ça et si vous voulez bien cliquer sur l'image ci-
dessus....
Pas trop décu(e)s ?

mardi 11 octobre 2005

BUSH AVAIT RAISON

Au sujet de la guerre en Irak et de la position non interventionniste de la france:

Il nous avait dit en 2003, par la voix de son porte-parole Richard Boucher : « Les évènements récents et les désaccords ont eu un effet sur nos vues et nos relations. Cela aura des effets, mais je ne suis pas en mesure de tirer des conclusions à ce stade ».



J'ignore toujours comment il s'est démerdé, mais celui-là ci dessous on se l'ai cogné quelques temps !!! Par contre on connait les effets !

TROP FORTS CES AMERICAINS !!!

lundi 10 octobre 2005

Rachid le mécano

Il est mécano Rachid, le kabile. Il habite la même cage d’escalier que moi, au troisième. Je l’aime bien. Avec son sourire édenté, son crane rasé et du cambouis sur ses paluches toute la journée.



Ca y va, sur le parking au pied de mon immeuble, les bagnoles qui se désossent, qui perdent leur moteur le matin et le retrouvent le soir, tournant pile-poil. Des mercedes, mais aussi des peugeots, des renaults etc…Il ne traine pas à réparer les bagnoles de tout le quartier et même je suis sûr, des villes environnantes. Le virtuose de la clef à molette, le Speedy Gonzales de la burette, le fossoyeur des joints de culasse félés…

Il est terrible Rachid. Un truc impossible ? Ca n’existe pas pour Rachid. Et là, dehors sous les acacias, devant les prochains clients qui attendent déjà leur tour ou prennent aussi rendez-vous, il étale son savoir faire en même temps que l’huile de vidange qui s’écoule dans le caniveau.
Comme au bled.

Sa fille a un vélo pourri, mais c’est pas grave. C’est la volonté qui compte.

Et un site que j'aime bien

dimanche 9 octobre 2005

Stabat Pater I


Je ne me souviens plus des paroles de Jacques Brel, mais être vieux c’est quelque chose de terrible. Il a sacrément raison.


Il fut un temps où mon père pouvait marcher et dire des trucs assez sensés, bien qu’il ait toujours été un peu original et capable de raconter des conneries d’un ton caustique ou stupide comme on voudra. Ca ne faisait rire que lui et navrait tout son entourage d'habitués, mais c’était quelque chose de positif.

Maintenant il a du mal à marcher, mais quand il y arrive il se perd alors dans les couloirs de la maison et ne trouve plus son lit quand c’est le moment d’aller se coucher. Ca s’appelle de la démence sénile, proche d’Alzheimer.

Par exemple, cet AM, vers 16h30, il avait décidé d’aller se coucher et déjà fermé les volets quand je suis monté dans sa chambre. Je l’ai trouvé à moitié à poil en pyjama.

- « Ben oui », me dit-il presque souriant, alors que j’avais entre-ouvert la porte de sa chambre. « J’enlève mon froc parce que sinon je chie dedans ». Il avait conservé son ton sarcastique si familier, mais cette fois il se prenait lui même pour l’objet de sa moquerie.

Au fond de moi, j’ai compris que c’était sa manière à lui de ne pas pleurer de sa propre déliquescence, de son propre délabrement affiché ainsi devant moi, de façon impromptue.

J’ai refermé la porte. J'ai pensé - "Merci d'exister encore".

jeudi 6 octobre 2005

Des vagues de 3 mêtres

Face à l’océan, ce jour là, j’ai pu voir des vagues de trois mêtres. Je tentais de m’approcher du resac, mais il vallait mieux rester à distance. Quelques restes de Rita, au loin, de l’autre coté de l’atlantique.



La vague qui chut au loin avec fracas me dit de sa grosse voix : - « VIENT DONC TE BAIGNER ABRUTIIIiiii ». Tu parles !! Je restai loin. Il s’ensuivit un essorage à 2000 tour/min que je ressentis sur le sable vibrant jusqu’à la pointe de mes orteils.
Impressioné, je luis dis : - « Ca va pas non !! »
- « TROUILLARD… » Me dit la vague suivante avant de s’effondrer à nouveau
- « Ben oui, et alors ? » Tout penaud, que je lui répondais.
La suivante fut encore plus déterminée et je me suis senti vraiment en danger.

Alors je me suis tiré en vitesse à travers les dunes en me demandant ce qu’avaient bien pu raconter les américains aux vagues de Katrina pour venir me faire suer jusque ici !

mercredi 5 octobre 2005

Dans mon quartier, il y a toujours de l’animation

C’est chouette, quand je rentre après le boulot il y a plein de gamins qui s’amusent au pied de mon immeuble. Ca braille, ça chahute, ça se dispute gentiment.

J’entends ça de mon salon au quatrième étage et les cris des mioches sont comme des petites fenêtres sur la vie et l’avenir.


Parfois aussi, il y a des motos de cross qui passent à fond un peu plus loin dans la rue. C’est désagréable parce que ça résonne entre les immeubles, mais ça aussi c’est un cri de la vie qui percute un peu plus fort les habitudes des habitants du coin.

Une fois, c’était plus emmerdant, il y a eu un type qui a tiré depuis son balcon, avec un fusil, sur un autre gars plus bas qui lui avait cherché des poux dans la tête. C’est radical. Le type qui marchait au pied de l’immeuble n’est pas mort, mais il a été blessé. Quel bordel ça a été dans le quartier, jusque tard dans la nuit.

Le GIGN est intervenu en force pour déterrer celui qui avait tiré et s’était séquestré. Là aussi il y eut des cris, mais c’était moins drôle.


Aussi, une autre fois, c’etait il y a deux semaines, le pied d’un autre immeuble a commencé à prendre feu. Comme dans la tour où il y a eu 16 morts, dont on a beaucoup parlé. Mais ici pas un seul.

C’est vraiment très vivant mon quartier. J’aime bien moi, un peu. Au moins on a des choses à se raconter.

Il faudra que je vous parle une autre fois de mon voisin le mécano, qui trime toute la journée sur le parking à réparer les bagnoles des environs. C’est super pratique et pas cher.


Et si vous n’aimez pas me lire vous pouvez toujours vous amuser avec ce jeu pour les garçons ou ce jeu pour les filles, ou inversement.

lundi 3 octobre 2005

Lettre de réclamation à mon boulanger


L’autre jour j’arrive devant ton magasin et me trouve face à un panneau,
QUOI !! M’exclamais, interloqué. Le voilà lui aussi parti faire le beau
Je maugréais contre le laconique affichage qui ne me laissait que porte close,
Je rebroussais chemin tout en m’assurant que je n’étais pas atteint de psychose.

Ainsi. Tu es parti en vacances lointaines et tu t’en trouves sûrement bien aise !!
Comment as tu pu faire une chose pareille a la population aveyronaise ?
Que crois tu que nous devenons si notre pain maintenant aussi manque ?
Comment as-tu pu faire une chose pareille Monsieur le Boulanger Saltimbanque ?

Comment a-t-il fallu que te parvienne cette idée de partir, si saugrenue ?
Nous ne pouvons pas nous nourrir d’un autre pain et sommes tous perdus,
Nos idees sont devenues noires et notre revolte monte jusqu’aux parisiens.
Nous cherchons, dans tous les coins, ce qu’est devenu notre pain quotidien,

Toi seul sait le faire, toi seul sait ce qu’il faut mettre, de blé, de sucre vanillé,
Sur chacun de tes délices tu poses juste ce qu’il faut d’oeuf et de miel, bien dosés.
Mais tu ne sais pas, Ami Boulanger quand je rentre du boulot chez toi je m’arrête,
Puis, chez moi, je me précipite sur le beurre et le chocolat et m’enivre la tête

J’entends d’ici les sons de la foule qui s’amasse dans la vieille rue peu pratique,
0HE, BOULANGER, BOULANGER, OUVRE DONC TA BOUTIQUE !!
Les enfants n’ont pas leur chocolatine fourrée et dodue, leurs yeux se gonflent de rage,
Les mamans, les ancètres, les hahitués s’échangent des regards plein de courage,

Pas un matin, une après midi ne se passe sans que ce soit la même cacophonie,
Je dois dire que je n’en attendais pas moins, bien heureux que tu sois honni,
Mais OUI ALORS !! Maintenant que nous sommes en vacances à la maison,
Nous avions tout notre temps pour les déuguster tous ces pains bien ronds,

Reviens vite Monsieur le Boulanger pour éviter de nous faire enfariner,
Tu nous as depuis si longtemps dorloté et nous ne pouvons plus supporter.
D’être ainsi delaissés, condamnés, éconduits sans qu’un sursis nous soit accordé,
Reviens mettre dans chaque maison de ce parfum de levure et de fleur d’oranger.

samedi 24 septembre 2005

Idées fixes

J'ai toujours pleins d'idées à rédiger, tout le temps, quand je marche, en voiture, quand je fais des courses....etc. Toujours un truc en tête. Quelque chose qui se colle au plafond de mon crane, comme une évidence soudaine. Biensur, chaque fois que ces lueurs parcourent mon esprit tel un missile, je me trouve sublimement génial de penser ce que j'ai envie d'écrire de façon aussi clairvoyante. Limpide. Quel dommage que vous ne soyez pas dans mon cerveau à ce moment là pour voir ce qui s'y passe et prendre des notes, là, à vif, en pleine production !!
Chaque fois, je ne m'inquiète jamais que ça reviendra sans problèmes et que je me souviendrai de mes pensées dès que j'en aurai besoin....manque de pot, ça ne se passe jamais comme ça. Et une fois devant mon clavier...prrrttt....plus rien !! C'est d'une injustice pas croyable. Vous devriez être dégoutés de tant de génie qui s'effiloche dans les airs sans que vous ne puissiez en profiter.
Moi, j'en profite un peu, et dans le fond je reste le même, alors pas de souci, j'ai toujours plein de trucs à me dire. Tiens, un exemple : " Et dire que nous avons étés bercés par nos mères comme cela..." Bon d'accord, c'est pas terrible. Mais vous savez à quoi je pensais à ce moment là, et ce que j'étais entrain de faire ? Hein ? Non évidement. Peu importe. Celle là, je l'avais noté sur mon petit carnet. Mais pour combien d'autres manquées...

C'est décidé, à partir d'aujourd'hui je me barde de petits carnets d'écriture en toute circonstance, y compris sous la douche, et d'un dictaphone pour la nuit quand j'ai la flemme d'ouvrir les yeux pour écrire....

Et si vous manquez d'imagination, voilà de quoi errer tranquille dans la langue française.

mercredi 21 septembre 2005

Le succes grace au blog...

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Je suis tombé un jour sur ce blog hilarant et je n'ai pu me décoler de ma lecture jusqu'à la dernière page.



Clic sur l'image !!
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mardi 20 septembre 2005

La caresse












Ce que je te ferai
N’est pas une promesse
Si tu as cette sagesse
De ce qui te plairait

Si tu as cette sagesse
De ne pas trop m’aimer
De ne pas trop rêver
D’avoir cette largesse

De bien me reconnaître
Ce passager du vent
Ce nuage qui fait naître
Comme un baume apaisant

Rien de plus
Une réalité...

Neige d'aout

La neige précoce fit son apparition dés le mois d'aout dans ma rue
Sous les arbres en pleine floraison un tapis aromatique se répandit
Les voitures allaient et venaient marquant les traces habituelles des pneus
J'attendis les énormes déneigeuses, impatient, accoudé au bord de ma fenêtre
Elles ne vinrent jamais, mais un monsieur, en short et Tee shirt, alluma son engin
Dans le vacarme de son ventilateur et sous la chaleur épicée la neige s'amassa
Un tas, puis deux tas furent fait, et je me dis que ce bonhomme de la neige
N'y connaissait vraiment rien....



Photo bye Benito

dimanche 18 septembre 2005

Champs d'été

Honoré prit sa faucheuse et s'en vint aux foins. Lorsque dans son prés il tomba en panne sous la chaleur. Sa belle mécanique demandait sans doute un peu de graisse....
Il dévissa quelques boulons plein de cambouis avec ses outils noirs de crasse. Il perdit une vis qu'il crut d'abord cassée et perdit aussi son temps à la retrouver.
De son chiffon qui sentait le brulé, il essuya son ouvrage enfin réparé, une heure plus tard.
De son mouchoir plein de sueur il essuya son front fatigué.
Il ne pensait plus qu'à aller boire un verre avant de se remettre au travail, vite fait.




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