mardi 29 mai 2007

Cherche famille...complète




Pour cause de démission de famille névrosée, rancunière, trop nombreuse, avide, inconséquente...


A 43 ans, je cherche une famille simple, joyeuse, intéressée par présence mâle, de bon goût, avec fortune si possible ou vivant au Brésil, par exemple, ou pays idyllique, bien venté, située au bord de l'eau... Faire offre, merci.



PS: Mon adoption est encore possible. Tarifs sur simple demande.

lundi 28 mai 2007

Sensuelle

Dans ces incertitudes qui t'affaiblissent, il n'y a de bon que la douceur de cette main qui te sied si bien,
Elle se fait douce, charmeuse, envoutante... comme elle seule sait le faire, timidement, mais surement,
Elle t'envahit, cette main immense et scrupuleuse de sentir cette peau qui frémit, qui jouit si bien,
Ne vois là que ce qui est bon pour le plaisir et ne t'occupes pas du reste, c'est superflu, profite de ce moment.

Inspiré d'une photo de Stefan May

Il pleut, dehors il pleut...



Il pleut,
Dehors il pleut,
Un tourbillon de brume passe et puis s’évade,
Une bourrasque de vent qui s’écrase devant moi.


Je suis au chaud et pense, pense,
Le nez collé au carreau,
Qu’il serait temps que je me lance,
Au milieu de toute cette eau,

Il pleut,
Dehors il pleut,

De mon doigt sur la vitre,

J’écris le nom de mon ennui,
Je me tends et écris vite,
Le nom de mon ennemi,


Pluie, pluie, pluie

Viens me battre sur le sol,
Écrase-moi de tes lances acérées,
Cingle mes joues dans ton vol,
Transperce-moi de tous côtés,


Il pleut
Dehors il pleut,


Je suis au chaud et pense, pense,
Qu’il serait temps que je m’habille,
Je suis au chaud, mais sans défense,
Devant le temps qui s’éparpille,


Je sens l’air, l’eau, le froid qui m’agacent,
La vie qui bat son plein derrière la vitre,
Je sens l’attente, le devoir qui me lassent,
Je m’écrase contre la vitre comme une feuille,


Il pleut,
Dehors il pleut,


Je sens mes mots, mes songes, mes envies,
Je sens mes lèvres, mes mains, mon ventre,
Je sens mon corps, mon âme qui sont partis,
Je ne vois plus rien dehors que l’ennui,


Il pleut,
Dehors il pleut..... enfin....je crois..
.

dimanche 27 mai 2007

34 nœuds + moi = 35

Au relevé (maxi) de Lacanau Lac, ce dimanche. Oui, oui, j’étais bien sur l’eau avec mon aile qui m’a joué des tours. Des tours de passe-passe. D’un coté je vais, puis de l’autre je te surprends… et hop, une planche qui disparaît sous les flots…. Et hop une vague qui t’envoie en l’air… comme ça, histoire de te faire voir le ciel d’un peu plus près.



Puis l’orage, plutôt le grain, ha oui, c’était beau la vache !! La surface de l’eau qui se couvre tout à coup d’un brouillard de fines particules d’eau, sur 20 centimètres d’épaisseur. Impression de naviguer au dessus des nuages, chahuté par les ruades des coups de vent.

Et moi seul au milieu de rien.

J’ai mal aux bras, aux jambes… partout.

samedi 26 mai 2007

Le circuit

" - Et je fonce sur mon vélo rose en pleine ville encore endormie. Quels feignants !! Je me lève à l’aube, moi, et je pars aux courses, faire les courses, la course…
Je me fiche bien des automobilistes. Je grille les feux et j’em… la maréchaussée. Tiens, il fait bon ce matin. Merde j'ai oublié un gant !! Pas grave. Mes joues on pris un coup de rose quand même… Et hop !! Un feu rouge… et zou, sur une ligne jaune… Mon cabas noir est bien accroché… oui…

- Il n’a pas intérêt à m’emmerder encore une fois ce marchand de légumes avec des carottes avariées…"

- Ha !! Saloperie de pigeon tu ne peux pas aller gambader ailleurs que devant ma roue…!! "




Et voila encore l'autre photographe, avec son machin, qu'est-ce qu'il m'enquiquine celui-là. Pourquoi il est toujours planté là ? S'il croit que je l'ai pas au coin de l'oeil. Il n’a rien d'autre à fiche ? "


vendredi 25 mai 2007

La muerte m'amuse..

Je vais mourir.

Dans quelques mois, dans quelques heures, semaines ou jours je ne serai plus là… Je viens d’apprendre cela comme une pierre que l’on reçoit sur la tronche qui tombe du haut d’une falaise immense… PAF ! Comme un piaf tiré au vol par un coup de fusil bien ciblé. Imparable, immuable, impensable, inimaginable…. Je vais mourir, car je l’ai mérité et que le sort en a voulu ainsi. On ne peut rien y faire. Le monsieur affable qui me l'a dit en était certain malgré ses précautions.



Merci de ne pas me contacter quand vous saurez cette nouvelle. J’apprends pour le moment à faire le deuil de moi-même. J’ai besoin d’un peu de calme, de retraite et de discernement. C’est d'ailleurs un peu curieux comme sensation, mais, au risque de vous étonner ou de vous choquer, déjà l’idée de réfléchir à ma propre mort naturelle proche me plait bien malgré tout. Hé oui déjà !! C’est étonnant comme ma faculté d’adaptation, faite pour la vie et l’avenir, m’indique déjà le chemin de la mort alors que je ne m’y attendais pas. Hop !! Sens inverse.

J’écris vite alors ces quelques mots car je ne sais combien de temps mon sursis va durer...

Bises glaciales.

mardi 22 mai 2007

Le kitesurfeur..




Temps suspend ton vol...




....
Et par dessus les flots
Eloigne-moi du sol
Tire-moi vers le haut

Plus haut.... encore...
Cliquez sur l'image pour accéder au site du photographe
Gérard Belbeoch

dimanche 20 mai 2007

Vive la VIeme Raie Publique !!



Car maintenant c’est sûr qu’on l’a bien profondément dans le trou de balle !!


Et c’est bien grâce à Nicolas Sarkozy qu’on va l’avoir la 6ème république… sûr !! Sauf qu’il ne l’aura pas fait exprès. A moins qu’il n’en revienne volontairement aux huttes et au nomadisme. Comme ces travailleurs pauvres qui vivent et dorment dans leur bagnole !! J’ai bien fait de m’acheter un Combi VW !! Un sens inné de l’anticipation ? Je n’espère pas tant que ça. Aller, patientons 5 ou 10 ans avant que tous ces orgueilleux qui ont voté pour lui ne se réveillent peut être… ou se barrent en courant en serrant les fesses ?

A l’aube le coq ne chantera plus…. Couiiiic !!!



La Casta !




Tandis que je fourrageais tranquillement dans ma narine avec l'index droit, assis à la terrasse d’un café, perdu dans mes pensées, je fus stupéfait de l’apparition soudaine de Laetitia Casta à 20 mètres de moi, me regardant avec tendresse.

Je restais là, bouche bée devant le sublime corps ondulant de cette déesse et de son sourire ineffable à mon égard, le doigt bien calé au fond du nez, retenant mon cerveau pour qu’il ne déborde pas tout à coup. Mon regard figé dans le sien. Elle était superbement revêtue d’un châle d’été blanc qui faisait ressortir son teint bronzé. Par-dessous ce voile d’albâtre, un léger débardeur aux bretelles de soie vert de nacre descendait sur une poitrine tendue en avant comme deux missiles pointés vers moi. Un jean moulait ses hanches savoureuses et des escarpins la rendait dénuée de toute prétention et c’était bien cela qui était parfaitement odieux à mon imaginaire figé de laboureur paisible de mon âme. Je me suis alors demandé si je n’avais pas atteint directement avec mon ongle un ou plusieurs neurones. Je n’osais plus bouger de peur de faire disparaître cette vision, de débrancher le fil des mes songes….

Allez, allez…. Benito…. casta d’là !! T’as vraiment l’air d’un con.

vendredi 11 mai 2007

Le vent du sud



Ici le vent souffle en continu comme à travers une énorme roche fissurée. Aussi dur que la pierre, aiguisé comme une lame. Ce vent là single, gifle, siffle, il rend fous ceux qui ne sont pas assez solide dans leur tête. L’air rentre par les narines de celui qui le hume face à la mer et tourbillonne, calé au fond du crâne, en tornade microscopique. Il déconnecte les neurones, récure toutes les pensées.
Pourtant tout est plat aux alentours, tous est blême comme de l’eau pas très claire. Les étangs, les salins, les digues pleines de nids de poules sur lesquels ont circule. Il y aurait tout pour méditer calmement sur les étendues de mer ou d’eau douce.


Beauduc (Camargue) au coucher du soleil

Mais ici on est bousculé par le vent, chahuté en permanence, brinquebalé d’une jambe sur l’autre quand on marche. Le vent est le facteur du déséquilibre permanent de celui qui se rend à Beauduc. J’ai calé mon véhicule pour la nuit pas très loin du bord de la plage. En plein travers du vent qui vient du large. 26 nœuds seulement ce soir, plus moi qui vais dormir ici, secoué comme une chaussette sur son fil à linge. Ou bercé, si j’arrive à m’habituer aux ruades de la brise. Pas étonnant que les chevaux soient aussi fougueux et que les taureaux des environs soient aussi sanguins.

Mais que c’est beau, que c’est austère et extrême !! Rien que pour une nuit, ça vaut la peine de faire le détour, surtout en traversant la Camargue en plein par son milieu.