jeudi 24 novembre 2005

Chhhhhhhuuuuuuuuuuuuutt...

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Je mange ma soupe au potiron !!!
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Mais si vous avez envie d'autre chose, je vous conseille vivement ce site.

dimanche 20 novembre 2005

Stabat Pater III

Quand est-ce que tu viens ??


C'est ta première question quand je te parle au téléphone, vieux papa, à peine ai-je composé ton numéro. Si c'est toi qui décroche en atteignant le combiné de ta main osseuse, je comprends alors que je t'ai réveillé de la léthargie de ton fauteuil macabre.




Dès cet instant, tu m'as reconnu au bout du fil et tu sais qui je suis. Tu es réveillé pour de bon et moi je sais que quand tu le veux, tu peux remuer ton popotin et sortir prendre le soleil quand dehors il fait beau, malgré le froid. Mais le froid, il t'envahit toute la journée et ta vieillesse ne te dérange pas tellement. Pour le moment, si tu as froid, c'est que tu es encore vivant. Un peu moins chaque jour pour ceux qui t'entourent. "Mais à quoi bon sortir dehors, au froid" Penses-tu.

- "Quand est-ce que tu viens ?"
Non, je ne viens pas tout de suite car j'habite loin et il me faut deux heures de trajet pour retrouver ta maison. Alors attends un peu.

Tu n'as plus d'idée de quand date mon dernier passage à tes cotés et si je tente de converser avec toi, ta seule phrase est " Quand est-ce que tu viens ?" Non, je ne viens pas. Il faut que tu comprennes qu'ici est ma vie, mon travail, mes ami(e)s, mes sorties....et si je ne viens pas à chaque fois que je le pourrais, c'est que j'ai besoin de cette vie qui est gaie pour l'être aussi quand je te vois. Alors patience, et si tu manques de gaité dans cette austérité recluse c'est que l'ennui qui te guette, tu le cherches un peu non ? Tu n'as qu'à faire un peu la cuisine que tu aimes tant. C'est ça.

Mais je sais qu'inévitablement tu me demanderas, pour conclure notre échange ou parce que tu es pressé d'en finir "Quand est-ce que tu viens ?". Moi, je ne suis pas pressé d'en finir avec toi.

Image: "homme lisant" Rembrandt

Photographie et sexe

Je vous présente ci dessous quelques photographies de Vlastimil Kula, photographe Tchèque. Celui-ci dit de son art : "En tant que photographe, j'ai ressenti comme un affront en voyant ce primitivisme ostentatoire [NDR: il parle de la pornographie], ces éclairages absolument effroyables visant à montrer le moindre centimètre carré de peau et ne laissant aucune place au secret. C'est pourquoi j'ai décidé de m'y mettre, et j'ai compris que j'entreprenais là une oeuvre de pionnier. J'ai voulu apporter dynamisme, atmosphère, passion et humour à l'antihypocrisie absolue de la pornographie en recourant à tous les moyens photographiques possibles exceptés les clichés romantiques les plus banals. J'ai voulu opérer une véritable fusion entre l'art et l'érostisme"





D'autres photographes sont arrivés à ce même stade de maîtrise érotique et photographique. Devant le très "publicitaire" Stefan May et le réalisme maîtrisé de Gultier, moi je préfère la joie et la folie qui se dégage des photos de Kula. C'est très réussi.

Moi j'adoooore ! Et j'espère que vous vous laisserez porter par une visite sur son site web. Une autre façon d'approcher..... ce qui nous concerne tous et toutes.

jeudi 17 novembre 2005

Ca va cailler...

Ouaips, ca va cailler ce WE et pourtant les vagues seront belles.
Pas trop grosses, ni trop hachées.Un bon swell.
Le vent est off shore, c'est top.




Je vois déjà l'écume qui va sortir derrière la vague comme des fins cheveux retombés en éclats pétillants sur ma nuque. Une pluie fine silencieuse repoussée par le vent, avant que le tonnerre de la vague ne gronde juste après. Ouf ! Sauvé du tourbillon, une fois, deux fois.... mais il faudra bien que ce take off sorte de mes tripes et de mes pieds congelés, une dernière fois avant cet hiver vigoureux qui s'annonce.

J'ai intérêt à mettre des gants. Mappa. Comme pour faire la vaisselle, sauf que là ça va cailler sérieux. Se foutre à poil sur la plage, enfiler la combi dans le vent gelé à peine réchauffé par le soleil bas. Aïe, aïe.... je vois déjà mon visage bouffi et rouge au sortir de l'eau, comme celui d'un poisson.

Se refoutre à nu tout mouillé après la session, sécher un peu et tenter de ficeler les boutons de mon Jean, les doigts raidis. Ca va cailler. 10 degrès dehors, moi, je vous le dis....

Kaï, Kaï...

Et ici, c'est pour vous réchauffer


mardi 15 novembre 2005

La racaille par google....


Et une petite invitation sur ce site loufoque !!!

Les feux de la banlieue....

Les seuls feux que j'ai vu sont ceux des lampadaires qui s'allument le matin et le jour qui se lève sur ma banlieue "chaude" concentrée de 10.000 habitants, "entassés" dans des logements sociaux.....

.....Et Jacques Chirac parle à la radio avec ses lunettes sur le nez. Si, si je les ai vues.

Il y a vraiment une france qui vit et qui bouge dans les banlieues et une autre France qui vieillit derrière un micro.

Les flics en ont ras le bol, c'est bien normal, car ici il ne s'est rien passé, du moins, je n'ai rien vu... rien, le grand calme comme jamais depuis mon balcon....c'est bien ça qui m'inquiète, c'est le grand calme....mais jusqu'à quand ?

Même les moineaux se caillent les miches et eux aussi ont arrêté de chanter.

Les flics ont besoin de repos jusqu'à la prochaine fois et J. Chirac aussi.

vendredi 4 novembre 2005

Sur le sable....


Quand je m'étale sur la plage à la levée du jour, le sable est encore frais.



A l'horizon, pas un chat ne bouge. D'ailleurs les chats sont ailleurs, ils roupillent dans leur couette dodue repoussée sur le coté. Et moi, je suis là à mater les vagues comme une jolie fille qui arriverait vers moi, s'étalerait sur la grève, puis disparaitrait.

HUuuuuMMMMM, vivement l'été prochain.

mardi 1 novembre 2005

Dans mon HLM

Dans mon HLM,

Au 4ème étage, sans ascenceur, j’me fait les muscles des gambettes,
Quand je monte les sacs à provision, j’me d’mande où j’ai ma tête,
J’espère surtout qu’j’ai rien oublié, pas question de redescendre,
Est-ce que j’ai bien fermé la voiture à clef ? Envie d’me pendre !!

Oooh, ooooh, Oooooh, Dans mon HLM y a que des gens tendres,

Poum, patapoum, tim, tam....

D’un coté c’est l’nord avec plein d’arbres et la vue sur le lointain,
Et d’temps en temps, qui vient d’en bas le sifflement d’un train,
Les lumières brillent le soir mais la nuit t’as pas envie d’trainer,
Surtout l’samedi le Rap chauffe dans les tuners et la gomme sur le pavé,

Oooh, ooooh, Oooooh, Dans mon HLM y a que des gens très gais,

Poum, patapoum, tim, tam....

D’l’aute coté c’est l’sud, avec cuisine, chouette salon et grand balcon,
Mais quand j’mate une peu plus loin, pas d’chance c’est que du béton,
Toute la journée c’est grand soleil, cris des mioches et moineaux affamés,
Le bonheur d’ouvrir les baies vitrés et de d’se croire en méditérannée,

Oooh, ooooh, Oooooh, Dans mon HLM y a que des gens très bigarés,

Poum, patapoum, tim, tam....

Si j’ferme les yeux l’Afrique n’est pas bien loin, ça sent l’poulet Yassa,
Tac, tac, tacappoum, toum, toum, Y a le p’tit qui braille mais c’est pas grave,
On va s’en mettre plein la panse car ce soir du couscous et ben y’a pas,
Tac, tac, tacappoum, toum, toum, après tout ça on va bien s’faire une rave,

Oooh, ooooh, Oooooh, Dans mon HLM y a que des gens très colorés,

Poum, patapoum, tim, tam....TZING