lundi 12 décembre 2005

Je tiens debout dans les toilettes du TGV...

Je tiens debout dans les toilettes du TGV.
Oui, ça c'est pas une vraie découverte, elle confirme que je garde encore le pied marin !!!


Lancé à 300 Km/h, un TGV, ça va vite et évidemment.... il ma prit l'envie d'aller pisser dans les WC là bas au fond du wagon. La lumière indiquait que c'était libre.

Dans le couloir entre les sièges on a l'impression que l'on est ivre et si on bascule un peu, autant que ce soit du coté où il y ait une jolie fille.

- "Oups !! Pardon mademoiselle, je suis pas saoul, mais par contre j'ai sacrément envie d'aller au petit coin là bas. Vous voulez pas m'accompagner ?"
- Non ? Bon...c'est pas grave... c'était juste au cas où....hein. C'est loin.

Une fois dans les toilettes, j'ai encore plus l'impression d'être dans un bateau. Ca va un peu plus vite, mais on voit rien puisque la vitre est opaque. Comme dans un bateau.

Là, tourné vers la cuvette, je baisse ma braguette et zouuuuuu, un jet zigzagant vient percuter la trappe qui sert de sas avec l'exterieur. Je me demande si je peux pas passer la main à l'intèrieur de la cuvette pour tenter de chopper un ou deux cailloux du ballast. Ca serait fortiche ça !! Mais je crois plutôt que je risque de me mouiller la manche de mon pull !! Je renonce.

Les jambes écartées, pieds bien à plat pour amortir les virages, toujours surprenant dans un TGV, même quand il n'y a pas de virage, je me stabilise. J'ondule des hanches, je tiens mon patalon avec une main et de l'autre je vise. Mes épaules se baladent à droite et à gauche, je vibre depuis les talons jusqu'aux cheveux, mais la pression de ma quéquette ne déborde pas des limites de la bienséance. Le rebord blanc n'est pas touché. Ca commence à durer cette position instable.
Et si le conducteur se mettait à freiner d'un coup sec, comme ça, une idée.....?? Non, ça n'arrivera pas.

Tantôt, je fléchis un peu plus un genou, je me raidis sur l'autre, je compense, Hop ! Virage à gauche, Hop, virage à droite. Comme au ski !! C'est vraiment nul, mais il faut bien que je m'occupe. Le temps passe et je n'arrête pas de pisser. Pfuiiii, là je viens de me cabrer dans une ondulation de la rame, mais je tiens bien mon élastique et vise toujours au bon endroit... C'est fou ça ! Pas une goutte à l'extérieur n'est passée par dessus bord.

Je sors enfin, content de moi, avec une légère envie de vomir, mais bon...une autre fois.

Et ICI, encore d'autres bétises à connaître abso-lu-ment.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

longtemps que je n'étais pas venue, de la lecture à rattraper ... les dames qui nettoient apprécieront, j'en suis sûre, tes exploits ;-)
je t'embrasse
Ysa