samedi 29 octobre 2005

Votre livre m'a...

Chère Madame,

Je viens de lire votre dernier bouquin sorti chez Grasset avec avidité, tellement l'annonce de sa sortie faite si longtemps à l'avance m'avait mis l'eau à la bouche. Je n'ai pas été déçu.

Je me souviens avec joie de votre premier receuil de nouvelles "Frigide, mais je me soigne" qui avait été pour moi une fenêtre ouverte sur le sexe féminin et ses mystères. Graçe à vos états et difficultés du moment qui y étaient explorées avec des détails croustillants. Ce recueil me permit dans la foulée d'entretenir des relations sexuelles absolument hors du commun avec mes partenaires successives que je "j'emballais" sitôt après. Enorme !!!



Vous me direz, que chaque livre est forcément une fenêtre sur le monde. Mais il y a des mondes dans lesquels il ne vaut mieux parfois pas mettre le nez. J'ai aussi su éviter ceux là.

Je m'abstiens de commenter vos oeuvres successives que j'ai lu avec la même assiduité, qui m'ont toutes ébouriffé à des degrés divers. Depuis une dizaine d'années je vous suis Ainsi pas à pas avec une espèce de vélléité imbécile qui me taraude. Celle à mon tour de devenir un écrivain, un jour. Vous êtes donc un modèle, une icone, une figurine de cristal posée sur ma table de chevet. Je vous vénère et prie à vos pieds avant de m'endormir.

Bref, pour en revenir au sujet qui nous concerne, cette fois votre dernier livre fut un véritable orgasme pour moi comme je n'en avais jamais eu. Inutile donc de vous dire quelle ne fut pas ma surprise dès la lecture des premières pages, de voir que vous y traitiez, oui c'est bien le mot, de quelle façon vous y traitiez de l'usage des plantes dans vos massifs et de l'harmonie des couleurs au fil des saisons. Je fus surtout profondément éberlué de savoir que les fleurs s'envoient leurs gamètes entre elles au gré du vent ou profitant des insectes qu'elles draguent exprès. Pfuiiii...

Alors je prenais conscience que l'air que je respire, surtout au printemps, dites-vous, est alors plein du sperme des fleurs ou même celui des arbres....... je ressenti un abattement soudain à cette lecture. Quelle immensité !!

Je trouve donc votre ouvrage sublime et d'un absolu réalisme qui me laisse tout penaud.

Je tiens à vous en remercier très vivement, comme chaque fois d'ailleurs que vous prenez la plume.

Et moi maintenant, à nouveau je m'en vais prendre ma binette en me demandant bien sur quel terrain je vais pouvoir aller la planter.

Votre admirateur.

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